Intelligence Artificielle

L’Intelligence Artificielle

Au cours des années, l’homme n’a cessé de se surpasser pour imaginer, développer et créer l’avenir. Grâce à cette volonté d’évolution, l’homme a augmenté sa capacité à créer de nouvelles technologies pour répondre à des problématiques ou à des besoins. Les technologies font aujourd’hui partie intégrante de notre quotidien, elles sont utiles, voire nécessaires pour continuer à croître dans le monde, mais aussi dans l’univers. L’intelligence artificielle est une avancée colossale dans le monde de la science et de la technologie. Elle se retrouve aujourd’hui implémentée dans un nombre grandissant de domaine d’application. L’homme voit aujourd’hui un potentiel et un avenir dans l’intelligence artificielle. Il n’hésite pas à repousser ses limites pour créer des ordinateurs de plus en plus intelligents.

L’intelligence artificielle, c’est quoi ?

L’intelligence artificielle (IA), est un ensemble de plusieurs théories, et de techniques permettant aux technologies modernes de comprendre, d’agir, de percevoir leur environnement, de résoudre des problèmes et d’entreprendre des actions correctives pour répondre à une problématique ou à un besoin. Ces capacités sont fortement similaires à celles du cerveau humain. Afin de se rapprocher au maximum du fonctionnement de notre système cérébral, l’IA nécessite une quantité de données et une capacité de traitement élevées. L’intelligence artificielle étant l’association de plusieurs technologies, ses capacités, son développement, son utilité et son évolution semblent infinis. Il existe deux sous-catégories d’IA : le machine Learning qui est un système d’apprentissage informatique qui permet aux ordinateurs d’apprendre en analysant des données statiques ou mathématiques, quantitatives et structurées et le Deep Learning qui est similaire à un système neuronal, il permet d’imiter le cerveau humain grâce à des réseaux de neurones artificiels, il va donc pouvoir analyser des données non-structurées.

De sa création à aujourd’hui

Depuis l’Antiquité, l’homme est passionné par les mécanismes, la science et le savoir. Nombreux sont ceux qui ont marqué l’histoire grâce à leur ingéniosité. C’est à partir de 1835, que les plans d’une machine analytique, imaginé par le mathématicien britannique Charles Babbage, voient le jour. Malheureusement, il ne parvient pas à la réaliser. Dans les années 1940, le développement de l’électronique permet la création de calculateur électronique, ce qui engendrera la création des premières machines informatique dans les années 1950.Formation en Intelligence artificielle Blockchain et Informatique Quantique

Le concept de l’intelligence artificielle est donc né dans les années 1950, à la suite du livre Alan Turing « Computing Machinery and Intelligence », dans lequel il soulève une question importante « Faut-il doter les machines d’une forme d’intelligence ? ». Il réalise un test connu sous le nom « Test de Turing », le principe de celui-ci est de faire interagir à l’aveugle un sujet avec un autre être humain puis avec une machine capable de formuler des réponses censées. La conclusion de ce test est : si le sujet est capable de faire la différence entre l’homme et la machine, alors celle-ci a échoué. A l’inverse nous considérerons qu’elle possède une forme d’intelligence. À la suite de cette expérience, le premier programme d’IA, le ” Logic Theorist “, créé en 1955-56 par Allen Newell, John C. Shaw et Herbert A. Simon, a été conçu pour résoudre des problèmes. Le projet devait aller jusqu’à la démonstration de théorème, mais il n’y parvient pas.

En 1955, John McCarthy, l’un des pionniers de l’IA, emploi pour la première fois de l’histoire le terme « intelligence artificielle ». Puis en 1956, John McCarthy et ses collaborateurs ont organisé une conférence intitulée « Dartmouth Summer Research Project on Artificial Intelligence », cette conférence a fait de l’IA un domaine de recherche international. Il créa également en 1956 le Lisp (pour list processing), un langage de programmation interactif. L’étude des données devient alors une science à part entière et permet à l’homme de réaliser des avancées technologiques colossales. Dans les années 80, l’évolution se poursuit avec le développement de l’apprentissage automatique (Machine Learning) qui permet à l’ordinateur de déduire des règles et de les appliquer en réalisant simplement une analyse de données. Puis dans les années 2000, l’apprentissage profond (Deep Learning) permet d’analyser des quantités de données sans précédent.

Aujourd’hui, toutes les entreprises informatiques (Apple, Microsoft, Google, Facebook…) concentrent leur recherche sur l’IA afin de parvenir à l’appliquer sur des domaines précis. L’IA est donc présente dans notre quotidien. En 2015, le marché de l’intelligence artificielle représentait 200 millions de dollars, on estime qu’en 2025, il s’élèvera à environ 90 milliards de dollars. L’Homme est capable aujourd’hui de créer des machines dont les capacités permettent de réaliser des calculs ou des analyses de données humainement impossibles. L’évolution de cette science est constante et semble infinie.

Différents types d’intelligence ?

Trois types d’intelligence artificielle sont créés et développés au cours du temps avec des niveaux d’autonomie et des capacités différentes :

L’intelligence artificielle étroite : l’ANI se situe dans la catégorie d’intelligence artificielle faible, car elle est spécialisée dans une gamme assez étroite de paramètres ou de situations, comme la reconnaissance vocale, les voitures sans conducteur ou les filtres de messageries (Spam), c’est l’IA la plus répandue sur le marché de l’industrie aujourd’hui. Celle-ci est centrée sur une tâche donnée qu’elle réalise de manière autonome avec des capacités similaire à l’humain, mais à faibles responsabilités. Tous les systèmes complexes, artificiellement intelligents qui utilisent l’apprentissage en profondeur et à l’apprentissage automatique font partie de la catégorie des systèmes d’intelligence artificielle étroite.

L’intelligence artificielle générale : l’AGI, considérée comme une intelligence artificielle forte, travaille à un niveau supérieur, qui se trouve similaire à l’intelligence humaine. Elle est capable d’exécuter une tâche intellectuelle : percevoir, apprendre et fonctionner comme un humain. Aujourd’hui, des chercheurs du monde entier s’appliquent à tenter de créer ce type d’IA, mais il n’en existe aucune pour l’instant.

La superintelligence artificielle : l’ASI signifie qu’une machine a la capacité de reproduire l’intelligence humaine et à disposer de capacités de mémoire, de traitement de données et d’analyse plus rapides. Il n’existe pas aujourd’hui de développement au sein de ce type d’IA, mais l’homme repousse sans cesse ses limites et pourrait un jour parvenir à créer ce type de superintelligence.

La place de l’intelligence artificielle dans la finance ?

L’IA à une place à part entière dans le monde de la finance et elle est même un moteur révolutionnaire pour ce secteur. En effet, l’IA a permis une évolution fulgurante et devient même un outil de gestion à part entière :

La comptabilité : ce métier est en partie automatisable grâce à des algorithmes, la gestion des facturations ou bien des fiches de paie en entreprise sont dématérialisées grâce à l’utilisation d’un robot intelligent qui permet la dématérialisation de ces documents. Mais dans ce secteur, l’IA ne s’arrête pas là, elle permet également une gestion automatique notamment des échéances de paiements, de la validation de celles-ci ou bien de l’envoi automatique de mail de rappel au fournisseur. L’IA prend aujourd’hui en charge un certain nombre de tâches qui était autrefois chronophage pour l’homme. Cela permet à une entreprise de gagner du temps, de la fluidité et de réduire ses coûts.

Le trading : les robots de trading utilisent du machine Learning pour améliorer leurs performances en continu et aider les traders qui utilisent de plus en plus de systèmes de trading automatisé à générer des gains. Celui-ci va engendrer des signaux de trading ou passer des ordres de transactions. Un robot-trading peut être déjà programmé avec ses propres règles et sa propre stratégie, on peut donc avoir certains systèmes déjà prêts à l’emploi ou le trader peut le concevoir lui-même et dans ce cas le robot suivra sa stratégie personnelle. On peut appliquer deux types d’automatisation différents : 100 % automatisé ou semiautomatisé. Le système entièrement automatisé va veiller à la moindre opportunité et agir avec des règles de trading déjà définies (stop-loss ou take-profit). Contrairement au système semi-automatiser qui lui va analyser le marché, toujours avec des règles prédéfinies, mais ce sera au trader de valider chaque action proposée par le robot.

Le conseil financier : cette pratique est pour le moment peu répandue auprès du grand public, mais elle est tout de même promise à un avenir florissant ! En effet, la gestion d’un patrimoine ou d’un portefeuille boursier suscite de plus en plus d’intérêt, et cela ne concerne plus uniquement les classes sociales aisées. Les courtiers, banquiers et conseillers en patrimoine ont de plus en plus de demandes et de clients. Dans un monde où le cours de l’argent peut basculer à tout moment, il faut savoir être réactif. La technologie étant plus rapide que l’homme, l’IA devient indispensable dans ce domaine. Ainsi la mise en place par exemple d’un robot-advisor spécialisé dans le conseil de la gestion de patrimoine automatisé permet la gestion d’un portefeuille de façon automatisé avec peu d’interventions humaine.

La détection des fraudes : l’IA peut malheureusement être utilisé à des fins malveillantes comme des attaques envers des établissements bancaires ou des entreprises. Nous sommes dans une époque où ce type de délit et de fraude est de plus en plus répandu. Néanmoins, elle peut également devenir une protection redoutable face à ces attaques ! L’IA est aujourd’hui l’arme idéale dans la lutte contre les fraudes. Son implantation dans les systèmes bancaires permet de signaler des comportements de dépenses étranges et inhabituelles sur des virements conséquents ou paiements fait simultanément dans deux endroits différents. Avec ces développements informatiques qui repoussent sans cesse les limites, il est indispensable que l’IA soit utilisée de manière active dans la sécurité pour tous. Nous pouvons prendre pour exemple Mastercard qui compte aujourd’hui un peu plus de 2,2 milliards de cartes, elles mêmes utilisées dans 330 pays différents. Pour prévenir des fraudes, ils utilisent des algorithmes de type Machine Learning pouvant analyser une quantité importante de donnée ultra rapidement. On peut donc vérifier en quelques millisecondes analysées environ 160 millions de transactions par heure et mettre en oeuvre 1,9 millions de règles différentes pour scruter chaque transaction.

IA : Problème d’éthique ?

Même si l’IA constitue une belle évolution pour l’humanité et nous permet de repousser nos limites certaines questions s’imposent. Même si l’intelligence artificielle est dotée d’une capacité semblable à celle du cerveau humain, elle n’est pas pour autant conçue pour ressentir ou comprendre des sentiments, et ne prend pas de décisions morales, mais basée sur des statistiques. Un film des années 2000 illustre très bien cette notion : I Robot. Quand Del Snooper (Will Smith) se retrouve piégé dans sa voiture sous l’eau après une collision avec une voiture elle-même en train de sombrer et dans laquelle se trouve une enfant. Un robot vient au secours de Del qui tente, tant bien que mal d’expliquer à la machine qu’une enfant est présente dans la voiture à côté de la sienne. Mais le robot n’a pas tenté de la sauver, car en calculant ses chances de survie, elles s’avéraient moins bonnes que celle de Del. Aujourd’hui, en Europe 61 % de la population a une opinion favorable de l’IA et des robots. Toutefois 88 % d’entre eux pensent qu’il faut être très vigilant sur leur développement et leur utilisation. Une crainte est donc en train de croître avec l’évolution des machines.

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Conclusion

L’IA est sans nul doute l’avenir de l’humanité. Ses capacités et son développement semblent infinis, et permettent à l’homme de repousser sans cesse ses limites. En moins d’un siècle l’évolution des machines et de l’informatique ont révolutionnés notre quotidien aussi bien dans notre vie privée que dans notre vie professionnelle. Les logiciels et algorithmes sont un gain de temps et d’argent non négligeable et permettent de traiter des tâches autrefois chronophages pour l’homme en quelques millisecondes. Néanmoins, il faudra veiller à ne pas être dépassé par notre création et établir des règles ainsi que des limites pour répondre aux problèmes éthiques causés par cette évolution.

La Blockchain

La technologie informatique ne cesse de se réinventer. Les évolutions dans ce domaine sur les dernières années ont été fulgurantes. Tous les secteurs d’activités et notre vie privée sont rythmés par l’évolution chronique de cette science. Entre l’intelligence artificielle et les algorithmes, qui sont aujourd’hui parfaitement intégré dans notre quotidien, l’informatique semble avoir de moins en moins de secret pour nous. Et pourtant, en 2008, un nouvel élément fait son entrée auprès du grand public : la Blockchain. Même si elle n’a été révélée qu’en 2008, le développement de cette idée fut bien antérieur à cette date. Cette nouvelle technologie numérique fait beaucoup parler d’elle, notamment grâce au Bitcoin et à l’Ethereum. On assure même que ce système serait d’une fiabilité sans faille, mais est-ce vrai ?

La Blockchain, c’est quoi ?

La blockchain, autrement dit « chaîne de bloc » en français, est un système de transfert et de stockage de données ultra-sécurisé. Cette intelligence artificielle ne possède pas d’autorité centrale concentrant toutes les données. Il s’agit ici d’une base de données partagée avec une multitude d’utilisateurs, il est même possible de retracer la chaîne de données pour vérifier sa fiabilité. Le fonctionnement de la blockchain est différent de celui d’Internet. Ce dernier permet de transférer une grande quantité de données d’un serveur sécurisé à un demandeur lointain. Tandis que la blockchain ne possède pas d’intermédiaire, les blocs qui la constituent sont protégés par un algorithme cryptographique ce qui rend la falsification et la modification des données impossible.

Sa création

En 1991 Stuart Haber et W. Scott Stornetta réalisent la première étude sur les chaînes de blocs cryptographiques. L’objectif était de pouvoir mettre un place un système regroupant des documents horodatés afin qu’ils ne puissent pas être falsifiés ni antidatés. Ce système a été perfectionné en 1992, grâce à son association avec l’arbre de Merkle ou arbre de hachage. Ce dernier a pour principe de vérifié la véracité d’un ensemble de données. L’association des deux systèmes permet donc à Bayer, Haber et Stornetta d’améliorer le système de base en associant plusieurs documents dans un même bloc.

La toute première réelle utilisation de ce type de système décentralisé est faite à partir de 1995, par la société Surety qui publie chaque semaine dans la rubrique « Notices et objets trouvés » du The New York Times, une suite de caractères incompréhensible qui représente en réalité un bulletin cryptographique de la base de données de leurs sceaux numériques. Cette publication est toujours active aujourd’hui.

L’informaticien et activiste cryptographique Hal Finney a créé en 2004, un dispositif basé sur le système Hashcash qu’il appela : RPoW (« Reusable Proof Of Work » soit « Preuve de travail réutilisable »). Le principe était de justifier le travail effectué par l’acquisition d’un « jeton preuve du travail », non-échangeable. De plus, ce système a été doté d’un registre répertoriant la propriété des jetons. Il est conçu pour permettre à tout utilisateur d’aller vérifier sa conformité en temps réel. Ce n’est qu’en 2008 que la première blockchain accessible au grand public a été élaborée par Satoshi Nakamoto. Elle fut lancée en 2009 par l’introduction du « White Paper », un système de paiement décentralisé de peer-to-peer (pair à pair), nommé Bitcoin.

Comment ça marche ?

Les blockchains publiques étant basées sur un système Hashcash. Elles fonctionnent obligatoirement avec une monnaie ou un token (jeton) programmable. Comme dit précédemment, les blocs sont constitués de plusieurs documents. Ici, on parle de transactions effectuées entre tous les utilisateurs du réseau. Un bloc représente donc un ensemble de transactions. Ces blocs doivent ensuite être validés par les noeuds des réseaux que l’on nomme les « mineurs ». Une technique spécifique est employée par les mineurs pour valider cette transaction, celle-ci dépend du type blockchain. Ces derniers reçoivent un paiement, souvent en crypto-monnaie dès la validation du bloc. C’est donc une course qui se joue entre les mineurs pour être le premier à effectuer cette validation. Malheureusement plus le nombre de mineurs est important et plus le décryptage est ralenti et complexifié. Dès que le bloc est validé, celui-ci est horodaté, et ajouté à la chaîne. La transaction initiale devient donc visible par tous les utilisateurs du réseau et par le récepteur.

Blockchain : Bitcoin et Ethereum

Comme évoqué précédemment, un individu dont le pseudonyme est Satoshi Nakamoto a lancé en 2008 la toute première blockchain accessible au public. À partir de celle-ci, il créa un système de paiement sécurisé et anonyme, mais surtout une crypto-monnaie : le Bitcoin. Aujourd’hui, un Bitcoin vaut 30 197 $, son cours ne cesse de varier entre hausse et baisse vertigineuse. Cette chaîne étant publique, tout le monde peut y accéder pour acheter ou revendre du Bitcoin. La blockchain du Bitcoin fonctionne par un algorithme de type « Proof of work ». Le fonctionnement de celui-ci est simple. Pour atteindre la validation du bloc lors d’une transaction de vente ou d’achat de Bitcoin, celle-ci doit fournir une « preuve de travail » (argent pour l’achat, Bitcoin pour la vente) ce qui revient à résoudre un problème algorithmique.

Une deuxième blockchain à vue le jour en 2014, l’Ethereum, entrainant elle aussi la création d’un nouvelle crypto-monnaie : L’Ether. Moins populaire que le Bitcoin, son cours est actuellement à 2044 $, ce qui est dix fois moins élevé. Néanmoins, celle-ci offre bien plus de possibilités. Le système de blockchain de l’Ethereum offre l’éventualité d’établir des « smart contracts ». Le fonctionnement de ces derniers se fait de manière autonome et automatique via des actions validées préalablement par des parties prenantes. Le fonctionnement de l’Ethereum charme plusieurs secteurs d’activités comme les banques ou les assurances, mais aussi le secteur juridique qui voit une opportunité plus sécuriser de transmettre un titre de propriété ou un héritage. Plusieurs assurances utilisent aujourd’hui ce type de contrats intelligent pour déclencher des remboursements ou des indemnités par exemple.

Avantages et inconvénients

La blockchain pose malheureusement plusieurs problèmes sur le plan juridique et technique. Cette technologie étant décentralisée, il n’y a pas de véritable responsable pour prendre en charge les éventuels problèmes et fournir des garanties aux utilisateurs du réseau. Le système du « smart contract » pose aussi des problèmes, car il ne suit pas les directives d’un contrat classique, juridiquement valable avec une identification et un consentement correctement rédigé, comme la loi l’exige. Pour le bitcoin, la preuve de travail est abstraite, car trop libre et n’est pas suivi d’actes juridiques. L’absence de norme internationale sur les blockchains met en évidence le manque de connaissance et de conformité de celle-ci.

De plus, l’attaque du « 51 % » est fortement redoutée. Celle-ci peut être mise en oeuvre par un groupe de mineur avec une capacité de calcul importante. Ce groupe pourrait prendre possession de la blockchain et l’utiliser pour créer ce qu’on appelle des « doubles dépenses ». Ce système frauduleux consiste à acheter un produit, à obtenir sa possession, puis à créer une fourche entrainant une nouvelle chaîne qui invalidera la transaction pour ensuite utiliser l’argent afin d’acheter un deuxième produit (double dépense). Ce système de blockchain a aussi des limites techniques qui prennent en compte la taille du bloc entre deux blocs. Celle du Bitcoin ne peut supporter que 7 transactions/seconde alors qu’une carte visa en supporte 2000/seconde. C’est un gros point négatif pour le développement de celle-ci dans le temps. Malgré les questions juridiques et le manque de connaissance sur la sécurité du système, l’utilisation des blockchains offre plusieurs avantages. La confiance dans les échanges est la première mise en avant. Même si celui-ci est controversé, il faut tout de même avouer que les chaînes de blocs sont bien plus sécurisées. Les informations qu’elles contiennent ne sont pas aisément falsifiables, il faut réussir à obtenir une grande capacité de calcul pour tenter d’y parvenir. Pour les smart contracts, c’est la rapidité et l’automatisme des transactions et des formalités qui sont intéressantes. Nous avons tous connu des retards d’indemnités ou de remboursement de la part de nos assureurs notamment. Grâce à l’utilisation d’une blockchain basée sur le même fonctionnement que l’Ethereum, la validation et le transfert d’argents pourraient se faire automatiquement par un algorithme sans intervention humaine. Cette technique permettrait de faire gagner un temps considérable pour les clients comme pour les organismes, mais également de l’argent, car il y a moins de ressources nécessaires pour cette action. De plus, le transfert de données médicales et personnelles sera possible via une blockchain privée, tout en respectant la confidentialité de chaque document, ce qui permettra de fluidifier la communication entre le patient, les professionnels de santé et les organismes comme les assurances. D’un point de vue juridique, la blockchain serait un atout dans le transfert d’acte de propriété. Celui-ci est actuellement toujours en format papier, ce qui le rend vulnérable face au vol ou à la falsification. La source d’erreur ou de perte en est d’autant plus grande. Alors qu’en utilisant une blockchain privée, celui-ci serait bien plus sécurisé qu’aujourd’hui, malgré les failles récemment découverte sur cette technologie. Il existe encore beaucoup d’autres applications et d’utilisations que l’on pourrait effectuer avec la blockchain, peut-être même que certaines sont encore à inventer. Cette pratique à un potentiel immense et à sa place dans notre avenir. Elle ne demande qu’à se développer.

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Conclusion

Comme toute nouveauté, la blockchain suscite des craintes et de nombreuses questions. Cette technologie pourra à l’avenir complètement transformer notre quotidien, car ces applications sont diverses et variées et touchent tous les domaines de la vie quotidienne. L’amélioration de nos connaissances sur cette technologie nous aidera à avoir confiance en elle. Mais pour apprendre à la connaître, il faut la laisser se développer et laisser les utilisateurs l’alimenter. Les questions juridiques sont parfaitement fondées, il faudra donc prendre en compte ce paramètre dans les futurs développements, ce qui risque malheureusement de freiner son évolution. Une fois la partie juridique réglée, la blockchain aura un avenir prometteur.

L’Informatique Quantique

Les découvertes de l’Homme à travers les siècles et les années n’ont jamais cessé. Qu’elles se trouvent sur Terre ou dans l’immensité de l’espace, celles-ci semblent infinies et nous fascinent. Le domaine de l’informatique a énormément contribué à cette constante évolution du savoir. Ce domaine en pleine expansion a révolutionné notre quotidien il y a à peine quelques années grâce à Internet, au smartphone ou encore à l’intelligence artificielle. Elle fait aujourd’hui partie intégrante de notre quotidien. Imaginer donc l’association de deux sciences qui repousseraient considérablement les limites de l’Homme. Cette association est celle de l’informatique et de la physique quantique : l’informatique quantique.

L’informatique quantique, c’est quoi ?

L’informatique quantique est une sous-catégorie de l’informatique. Elle repose sur de la physique : Mécanique quantique et sur des mathématiques. Le système informatique quantique ne va pas fonctionner de la même façon qu’un système informatique classique. C’est-à-dire qu’il va utiliser une suite de 0 et de 1 pour traiter ces opérations alors que le système quantique va fonctionner de sorte à ce que le 0 puisse être un 1 ou l’inverse ou bien les deux en même temps. C’est ce qu’on appelle un « qubit », soit l’équivalent quantique du bit. Le « qubit » correspond à une superposition de plusieurs états dans une même variable. Tant que la variable n’a pas de valeur définitive, elle aura toutes les valeurs possibles à la fois. Ce mode de fonctionnement est en totale contradiction avec nos systèmes informatiques classique qui eux utilisent des bits, et qui ne peuvent être défini que par 0 ou 1. Ce système réduit considérablement la capacité de nos systèmes informatiques. Les calculateurs quantiques peuvent quant à eux résoudre des opérations jusqu’alors non résolu et en quelques secondes.

Comment ça marche ?

Comme expliqué plus haut, dans l’informatique quantique, on parle de « qubits ». Chaque « qubits » est composé de particules subatomiques donc leur taille est inférieure à celle d’un atome. À ce stade de l’infiniment petit, on retrouve les photons, les électrons et les noyaux. Chaque particule subatomique possède le « spin », c’est le champ magnétique de la particule subatomique. Si on place les particules dans un champ magnétique, le « spin » s’alignera automatiquement sur celui-ci, ce qui donnera la valeur de 0.

Cependant, si on exerce, en plus du champ magnétique une force extérieure sur la particule, ce dernier ne donnera pas la valeur de 1, mais donnera bien les valeurs 0 et 1 de manière simultanée. Donc, si on mesure à ce moment précis le « spin » (le champ magnétique des particules subatomiques), il aura à la fois la valeur lue, mais également une autre valeur au même moment grâce à la superposition quantique. C’est cette dernière qui déterminera la probabilité de la valeur finale du « qubit ».

L’une des grosses contraintes du processeur quantique, est sa température. Pour protéger le processeur et assurer sa stabilité, celui-ci doit être à une température de 0,015 °K soit – 273,135 °C. Pour cela, il est situé dans un caisson blindé qui diminue de cinquante mille fois le champ magnétique terrestre.
La sécurité est bien évidemment à ne pas prendre à la légère avec la puissance et la capacité que possèdent ces calculateurs. Si quelqu’un parvenait à pénétrer dans ce type de système, il pourrait alors déchiffrer toutes les communications sécurisées effectuées via le web comme les codes de carte bancaire, mot de passe ou encore adresse personnelle. Pour éviter cette possibilité, des systèmes de chiffrement à base de clés quantique ont été mis en place. Son fonctionnement est simple, l’information envoyée ne peut être lue que par le destinataire, si quelqu’un tente de lire la clé au moment du transfert, celle-ci sera alors endommagée et donc impossible à lire. Ce système a tout de même des limites, il n’est utilisable que par fibre optique et sur une distance maximale de 300 Kms, car l’usage de répéteur de signal modifierait lui aussi la clé quantique. Des solutions sont déjà envisagées pour pallier à ce problème comme l’utilisation de satellite quantique.

L’histoire de l’informatique quantique

En 1965, le physicien Richard Feynman reçoit le prix Nobel de la physique pour ses travaux en électrodynamique quantique, mais il ne présente pas d’application concrète donc ses recherches n’ont pas été poussées. Puis en 1974, on utilise de la matière organique afin de fabriquer des transistors. Celui-ci est l’un des composants principaux d’un processeur. Ce n’est qu’en 1985 que le physicien britannique David Deutsch démontre la validité de la théorie de Feynman. Il décrit et présente les caractéristiques du premier ordinateur quantique.
Dans les années 90, Peter Shor, mathématicien au MIT, développe un algorithme quantique possédant la capacité de factoriser de très grands nombres. Mais il faudra attendre 1998 pour que le premier ordinateur quantique à 2 qubits voie le jour. Ensuite en 1999, c’est un nouvel ordinateur quantique à 3 qubits qui fait son apparition. En 2001 une équipe de chercheurs développent un système quantique puissant de la taille d’un grain de sable. Ce n’est que 8 ans plus tard, en 2009, que l’on arrive à concevoir le tout premier processeur quantique à 2 qubits relativement stable à l’université de Yale aux États-Unis. Depuis, des géants dans le monde de l’informatique tels que Google, IBM ou encore la Nasa, sont très actif dans la recherche et dans le développement de l’informatique quantique. Le nombre de qubits ne cessent d’augmenter au sein de nos calculateurs, mais il reste énormément de travail afin de pouvoir utiliser tout le potentiel de ce domaine.

L’informatique quantique : dans quels domaines d’application ?

L’une des applications dans laquelle l’utilisation de l’ordinateur quantique permettra à l’Homme de croître son savoir est le parallélisme informatique. Celui-ci consiste à effectuer plusieurs calculs simultanément afin de maximiser les performances. Cela équivaut au fonctionnement des processeurs actuels qui se composent de plusieurs coeurs, mais en plus puissant et plus rapide bien évidemment. L’utilisation d’un supercalculateur nous permettrait d’étudier de manière très précise le fonctionnement de l’univers. Le temps des recherches pourrait être considérablement diminué, passant de plusieurs années à seulement quelques mois.

Un autre domaine d’application où les calculateurs quantiques nous permettraient de donner des résultats plus fiables serait les prévisions météo. Les calculs pour prévenir du beau temps ou de la pluie sont très complexes, et prenne du temps avec nos technologies actuelles. Ils possèdent également une marge d’erreur non-négligeable. L’informatique quantique aurait la capacité de nous donner des résultats plus fiables et plus rapidement.
L’utilisation de ces calculateurs quantique pourrait également révolutionner le monde médical. La résonnance magnétique, par exemple, dans l’imagerie médicale pourrait permettre de diagnostiquer des cancers. Celui-ci est aussi capable de séquencer un génome en quelques secondes, alors qu’il fallait plusieurs années, il n’y a pas si longtemps. On pourrait également utiliser cette technologie pour l’envoi de données médicales sensibles de façon entièrement sécurisés.
Dans un futur lointain, il est également envisagé que l’informatique quantique soit présente en permanence dans notre quotidien. Associé avec l’intelligence artificielle, ces deux technologies pourraient entièrement repenser la maison de demain.

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Conclusion

Comme toute nouveauté, l’informatique quantique suscite l’intérêt de tous les chercheurs. Sa capacité, qui semble infinie intrigue et sollicite l’homme a sans cesse repousser ses limites. Néanmoins, il ne faut pas « s’emballer ». L’informatique quantique ne fera pas partie de notre quotidien demain. Même si des avancées incontestables ont été effectuées. Notamment par Google qui affirme en 2019, avoir atteint “l’avantage quantique”, c’est-à-dire le nombre de « qubits » maximal qu’un superordinateur peut gérer ou bien encore des chercheurs chinois qui ont récemment détaillés les avancées fulgurantes de calcul effectuées par leurs deux ordinateurs quantiques. Le chemin vers l’entièreté des capacités de cette technologie sera encore très long.