Au cours des années, l’homme n’a cessé de se surpasser pour imaginer, développer et créer l’avenir. Grâce à cette volonté d’évolution, l’homme a augmenté sa capacité à créer de nouvelles technologies pour répondre à des problématiques ou à des besoins. Les technologies font aujourd’hui partie intégrante de notre quotidien, elles sont utiles, voire nécessaires pour continuer à croître dans le monde, mais aussi dans l’univers. L’intelligence artificielle est une avancée colossale dans le monde de la science et de la technologie. Elle se retrouve aujourd’hui implémentée dans un nombre grandissant de domaine d’application. L’homme voit aujourd’hui un potentiel et un avenir dans l’intelligence artificielle. Il n’hésite pas à repousser ses limites pour créer des ordinateurs de plus en plus intelligents.
L’intelligence artificielle, c’est quoi ?
L’intelligence artificielle (IA), est un ensemble de plusieurs théories, et de techniques permettant aux technologies modernes de comprendre, d’agir, de percevoir leur environnement, de résoudre des problèmes et d’entreprendre des actions correctives pour répondre à une problématique ou à un besoin. Ces capacités sont fortement similaires à celles du cerveau humain. Afin de se rapprocher au maximum du fonctionnement de notre système cérébral, l’IA nécessite une quantité de données et une capacité de traitement élevées. L’intelligence artificielle étant l’association de plusieurs technologies, ses capacités, son développement, son utilité et son évolution semblent infinis. Il existe deux sous-catégories d’IA : le machine Learning qui est un système d’apprentissage informatique qui permet aux ordinateurs d’apprendre en analysant des données statiques ou mathématiques, quantitatives et structurées et le Deep Learning qui est similaire à un système neuronal, il permet d’imiter le cerveau humain grâce à des réseaux de neurones artificiels, il va donc pouvoir analyser des données non-structurées.
De sa création à aujourd’hui
Depuis l’Antiquité, l’homme est passionné par les mécanismes, la science et le savoir. Nombreux sont ceux qui ont marqué l’histoire grâce à leur ingéniosité. C’est à partir de 1835, que les plans d’une machine analytique, imaginé par le mathématicien britannique Charles Babbage, voient le jour. Malheureusement, il ne parvient pas à la réaliser. Dans les années 1940, le développement de l’électronique permet la création de calculateur électronique, ce qui engendrera la création des premières machines informatique dans les années 1950.
Le concept de l’intelligence artificielle est donc né dans les années 1950, à la suite du livre Alan Turing « Computing Machinery and Intelligence », dans lequel il soulève une question importante « Faut-il doter les machines d’une forme d’intelligence ? ». Il réalise un test connu sous le nom « Test de Turing », le principe de celui-ci est de faire interagir à l’aveugle un sujet avec un autre être humain puis avec une machine capable de formuler des réponses censées. La conclusion de ce test est : si le sujet est capable de faire la différence entre l’homme et la machine, alors celle-ci a échoué. A l’inverse nous considérerons qu’elle possède une forme d’intelligence. À la suite de cette expérience, le premier programme d’IA, le ” Logic Theorist “, créé en 1955-56 par Allen Newell, John C. Shaw et Herbert A. Simon, a été conçu pour résoudre des problèmes. Le projet devait aller jusqu’à la démonstration de théorème, mais il n’y parvient pas.
En 1955, John McCarthy, l’un des pionniers de l’IA, emploi pour la première fois de l’histoire le terme « intelligence artificielle ». Puis en 1956, John McCarthy et ses collaborateurs ont organisé une conférence intitulée « Dartmouth Summer Research Project on Artificial Intelligence », cette conférence a fait de l’IA un domaine de recherche international. Il créa également en 1956 le Lisp (pour list processing), un langage de programmation interactif. L’étude des données devient alors une science à part entière et permet à l’homme de réaliser des avancées technologiques colossales. Dans les années 80, l’évolution se poursuit avec le développement de l’apprentissage automatique (Machine Learning) qui permet à l’ordinateur de déduire des règles et de les appliquer en réalisant simplement une analyse de données. Puis dans les années 2000, l’apprentissage profond (Deep Learning) permet d’analyser des quantités de données sans précédent.
Aujourd’hui, toutes les entreprises informatiques (Apple, Microsoft, Google, Facebook…) concentrent leur recherche sur l’IA afin de parvenir à l’appliquer sur des domaines précis. L’IA est donc présente dans notre quotidien. En 2015, le marché de l’intelligence artificielle représentait 200 millions de dollars, on estime qu’en 2025, il s’élèvera à environ 90 milliards de dollars. L’Homme est capable aujourd’hui de créer des machines dont les capacités permettent de réaliser des calculs ou des analyses de données humainement impossibles. L’évolution de cette science est constante et semble infinie.
Différents types d’intelligence ?
Trois types d’intelligence artificielle sont créés et développés au cours du temps avec des niveaux d’autonomie et des capacités différentes :
– L’intelligence artificielle étroite : l’ANI se situe dans la catégorie d’intelligence artificielle faible, car elle est spécialisée dans une gamme assez étroite de paramètres ou de situations, comme la reconnaissance vocale, les voitures sans conducteur ou les filtres de messageries (Spam), c’est l’IA la plus répandue sur le marché de l’industrie aujourd’hui. Celle-ci est centrée sur une tâche donnée qu’elle réalise de manière autonome avec des capacités similaire à l’humain, mais à faibles responsabilités. Tous les systèmes complexes, artificiellement intelligents qui utilisent l’apprentissage en profondeur et à l’apprentissage automatique font partie de la catégorie des systèmes d’intelligence artificielle étroite.
– L’intelligence artificielle générale : l’AGI, considérée comme une intelligence artificielle forte, travaille à un niveau supérieur, qui se trouve similaire à l’intelligence humaine. Elle est capable d’exécuter une tâche intellectuelle : percevoir, apprendre et fonctionner comme un humain. Aujourd’hui, des chercheurs du monde entier s’appliquent à tenter de créer ce type d’IA, mais il n’en existe aucune pour l’instant.
– La superintelligence artificielle : l’ASI signifie qu’une machine a la capacité de reproduire l’intelligence humaine et à disposer de capacités de mémoire, de traitement de données et d’analyse plus rapides. Il n’existe pas aujourd’hui de développement au sein de ce type d’IA, mais l’homme repousse sans cesse ses limites et pourrait un jour parvenir à créer ce type de superintelligence.
La place de l’intelligence artificielle dans la finance ?
L’IA à une place à part entière dans le monde de la finance et elle est même un moteur révolutionnaire pour ce secteur. En effet, l’IA a permis une évolution fulgurante et devient même un outil de gestion à part entière :
– La comptabilité : ce métier est en partie automatisable grâce à des algorithmes, la gestion des facturations ou bien des fiches de paie en entreprise sont dématérialisées grâce à l’utilisation d’un robot intelligent qui permet la dématérialisation de ces documents. Mais dans ce secteur, l’IA ne s’arrête pas là, elle permet également une gestion automatique notamment des échéances de paiements, de la validation de celles-ci ou bien de l’envoi automatique de mail de rappel au fournisseur. L’IA prend aujourd’hui en charge un certain nombre de tâches qui était autrefois chronophage pour l’homme. Cela permet à une entreprise de gagner du temps, de la fluidité et de réduire ses coûts.
– Le trading : les robots de trading utilisent du machine Learning pour améliorer leurs performances en continu et aider les traders qui utilisent de plus en plus de systèmes de trading automatisé à générer des gains. Celui-ci va engendrer des signaux de trading ou passer des ordres de transactions. Un robot-trading peut être déjà programmé avec ses propres règles et sa propre stratégie, on peut donc avoir certains systèmes déjà prêts à l’emploi ou le trader peut le concevoir lui-même et dans ce cas le robot suivra sa stratégie personnelle. On peut appliquer deux types d’automatisation différents : 100 % automatisé ou semiautomatisé. Le système entièrement automatisé va veiller à la moindre opportunité et agir avec des règles de trading déjà définies (stop-loss ou take-profit). Contrairement au système semi-automatiser qui lui va analyser le marché, toujours avec des règles prédéfinies, mais ce sera au trader de valider chaque action proposée par le robot.
– Le conseil financier : cette pratique est pour le moment peu répandue auprès du grand public, mais elle est tout de même promise à un avenir florissant ! En effet, la gestion d’un patrimoine ou d’un portefeuille boursier suscite de plus en plus d’intérêt, et cela ne concerne plus uniquement les classes sociales aisées. Les courtiers, banquiers et conseillers en patrimoine ont de plus en plus de demandes et de clients. Dans un monde où le cours de l’argent peut basculer à tout moment, il faut savoir être réactif. La technologie étant plus rapide que l’homme, l’IA devient indispensable dans ce domaine. Ainsi la mise en place par exemple d’un robot-advisor spécialisé dans le conseil de la gestion de patrimoine automatisé permet la gestion d’un portefeuille de façon automatisé avec peu d’interventions humaine.
– La détection des fraudes : l’IA peut malheureusement être utilisé à des fins malveillantes comme des attaques envers des établissements bancaires ou des entreprises. Nous sommes dans une époque où ce type de délit et de fraude est de plus en plus répandu. Néanmoins, elle peut également devenir une protection redoutable face à ces attaques ! L’IA est aujourd’hui l’arme idéale dans la lutte contre les fraudes. Son implantation dans les systèmes bancaires permet de signaler des comportements de dépenses étranges et inhabituelles sur des virements conséquents ou paiements fait simultanément dans deux endroits différents. Avec ces développements informatiques qui repoussent sans cesse les limites, il est indispensable que l’IA soit utilisée de manière active dans la sécurité pour tous. Nous pouvons prendre pour exemple Mastercard qui compte aujourd’hui un peu plus de 2,2 milliards de cartes, elles mêmes utilisées dans 330 pays différents. Pour prévenir des fraudes, ils utilisent des algorithmes de type Machine Learning pouvant analyser une quantité importante de donnée ultra rapidement. On peut donc vérifier en quelques millisecondes analysées environ 160 millions de transactions par heure et mettre en oeuvre 1,9 millions de règles différentes pour scruter chaque transaction.
IA : Problème d’éthique ?
Même si l’IA constitue une belle évolution pour l’humanité et nous permet de repousser nos limites
certaines questions s’imposent. Même si l’intelligence artificielle est dotée d’une capacité semblable
à celle du cerveau humain, elle n’est pas pour autant conçue pour ressentir ou comprendre des
sentiments, et ne prend pas de décisions morales, mais basée sur des statistiques. Un film des années
2000 illustre très bien cette notion : I Robot. Quand Del Snooper (Will Smith) se retrouve piégé dans sa voiture sous l’eau après une collision avec une voiture elle-même en train de sombrer et dans laquelle se trouve une enfant. Un robot vient au secours de Del qui tente, tant bien que mal d’expliquer à la machine qu’une enfant est présente dans la voiture à côté de la sienne. Mais le robot n’a pas tenté de la sauver, car en calculant ses chances de survie, elles s’avéraient moins bonnes que celle de Del.
Aujourd’hui, en Europe 61 % de la population a une opinion favorable de l’IA et des robots. Toutefois
88 % d’entre eux pensent qu’il faut être très vigilant sur leur développement et leur utilisation. Une
crainte est donc en train de croître avec l’évolution des machines.
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Conclusion
L’IA est sans nul doute l’avenir de l’humanité. Ses capacités et son développement semblent infinis, et permettent à l’homme de repousser sans cesse ses limites. En moins d’un siècle l’évolution des machines et de l’informatique ont révolutionnés notre quotidien aussi bien dans notre vie privée que dans notre vie professionnelle. Les logiciels et algorithmes sont un gain de temps et d’argent non négligeable et permettent de traiter des tâches autrefois chronophages pour l’homme en quelques millisecondes. Néanmoins, il faudra veiller à ne pas être dépassé par notre création et établir des règles ainsi que des limites pour répondre aux problèmes éthiques causés par cette évolution.